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Jeux de l’océan Indien : Mayotte reléguée au second plan
Au cœur des festivités sportives régionales, l’image de jeunes athlètes contraints de défiler sans leur drapeau national interpelle. Mayotte, bien que territoire français, s’est vu imposer l’effacement de tout symbole tricolore. À l’origine de cette décision : les exigences de Moroni, qui continue de revendiquer l’île. Depuis 2005, la participation mahoraise n’est tolérée qu’à condition d’exclure hymne, emblème et toute référence officielle à la France, note le site bvoltaire.fr. Une tolérance fragile, dictée par des considérations géopolitiques plus que sportives.
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Une controverse qui dépasse le sport
L’éviction symbolique du drapeau illustre une tension jamais apaisée entre reconnaissance internationale et souveraineté populaire. D’un côté, l’ONU soutient la position comorienne ; de l’autre, les Mahorais réaffirment leur ancrage français par les urnes. Ce double discours crée un paradoxe : les autorités comoriennes s’opposent aux symboles français, tout en envisageant d’organiser des épreuves sur une île qu’elles contestent. Dans cet entre-deux, les sportifs paient le prix d’un conflit diplomatique figé. Et pendant ce temps, les rivalités régionales continuent d’éclipser les enjeux de jeunesse et d’unité insulaire.
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