
JEANNE ACCORSINI/SIPA
Infrastructures scolaires fragilisées
Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte en décembre 2024, a laissé de nombreuses écoles partiellement inutilisables. Certaines classes sont toujours en chantier, limitant la capacité d’accueil. Des solutions temporaires ont été mises en place. Ces mesures permettent de maintenir l’enseignement, mais les infrastructures restent fragiles. Des travaux sont encore nécessaires pour assurer un environnement scolaire sûr et fonctionnel.
Une année scolaire perturbée
Ces infrastructures limitées ont des conséquences directes sur l’apprentissage. Les classes sont souvent réduites en durée et équipées de manière insuffisante. Les enseignants doivent non seulement gérer ces difficultés matérielles, mais aussi accompagner les élèves correctement. La qualité de l’enseignement dépend donc autant de la solidarité éducative que des moyens disponibles.
Un défi financier et logistique pour la reconstruction
La reconstruction des établissements scolaires progresse lentement, en grande partie à cause des retards dans les financements de l’État. Un soutien rapide et conséquent est indispensable pour permettre un retour à la normale, garantir la sécurité des élèves et offrir des conditions d’études propices à leur réussite. La coordination entre collectivités locales et gouvernement est cruciale pour relever ce défi majeur.