
JEANNE ACCORSINI/SIPA
Le silence rompu grâce à des témoins
À Anosizato, un quartier d’Antananarivo, une fillette de 8 ans a été victime de violences sexuelles. Les faits ont été révélés le 31 juillet. Trois femmes ont conduit la victime au poste de gendarmerie. L’enfant a alors pu raconter ce qu’elle subissait. Elle a désigné son beau-père, âgé de 37 ans, comme l’auteur des actes. Elle a aussi expliqué que sa mère, 33 ans, lui avait interdit d’en parler.
Une enquête en cours
Un examen médical a confirmé les violences subies par la victime. Faute de tuteur, elle n’a pas pu être hospitalisée mais a reçu un traitement. L’homme a reconnu les faits durant sa garde à vue. L’enquête est dirigée par la brigade de Fenoarivo, en collaboration avec les gendarmes d’Anosizato.
Des peines très lourdes encourues
Selon les informations relayées par le site Lexpress.mg, le parquet a ouvert une information judiciaire pour viol aggravé sur mineur et complicité. Si le suspect est reconnu coupable, il risque la prison à vie. La loi prévoit aussi une castration chirurgicale dans certains cas graves. La mère a été placée à la prison d’Antanimora et l’homme à Tsiafahy.