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Une enquête qui dérange les autorités
Depuis la mi-juillet, les journalistes Gaëlle Borgia et Pauline Le Troquier font l’objet de pressions de la part des autorités malgaches. Leur enquête porte sur une affaire sensible, celle des intoxications alimentaires mortelles lors d’un anniversaire ayant causé 32 décès. Les éléments recueillis contredisent la version officielle. Ce travail d’investigation semble avoir déclenché une réaction hostile du gouvernement.
Des représailles jugées inquiétantes
Le ministère de la Communication à Madagascar a envoyé des lettres à TV5Monde et RFI, rapporte le journal Midi Madagasikara. Il y réclame le remplacement immédiat des deux journalistes. D’après TV5Monde, des poursuites judiciaires sont également évoquées. Les autorités invoquent des accusations de trouble à l’ordre public et de délit de presse. Ces démarches sont perçues comme des tentatives de censure.
La liberté de la presse en jeu
Face à cette situation, la Société des journalistes de TV5Monde appelle à la fin immédiate des pressions. Elle demande que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité. Le groupe affirme son soutien sans réserve à ses deux correspondantes. Il rappelle que mener une enquête ne saurait justifier des menaces.
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