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Des agents de l’aviation civile impliqués
Parmi les personnes convoquées, on retrouve des cadres et du personnel de l’Aviation civile de Madagascar (ACM). Certains cadres sont soupçonnés d’avoir facilité l’octroi des certificats d’immatriculation. D’autres auraient transmis des codes transpondeurs, essentiels pour franchir différents espaces aériens avant d’atteindre l’Iran. Des inspecteurs ayant contrôlé cinq appareils à Lanzhou, en Chine, sont aussi compris dans le lot. Cette audition vise à éclaircir les responsabilités de chaque acteur.
Deux opérateurs au cœur du dossier
L’enquête cible particulièrement Singh Kushwinder, ressortissant indien, et Rijasoa Andriamananarivo, opérateur malgache. Les deux prévenus doivent répondre pour "faux et usage de faux". Ils sont aussi poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’État. Les autorités malgaches soulignent la gravité de ces accusations, qui pourraient entraîner de lourdes sanctions judiciaires. La procédure reste suivie de près, tant au niveau national qu’international.
Responsabilités institutionnelles en question
Le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo, ainsi que le directeur général de l’ACM, le colonel Gervais Damasy, ne sont pas placés en garde à vue. Toutefois, leurs noms apparaissent dans la procédure en cours. Ce dossier dévoile les dysfonctionnements dans le dispositif d’immatriculation aérienne. La comparution des suspects devant la justice constitue une étape clé, susceptible de redéfinir la confiance du public dans le système de régulation aérien de Madagascar.
Source : Lexpress.mg