
Eric TSCHAEN-POOL/SIPA
Critiques et divisions autour de l’accord de Bougival
L’Union calédonienne a vivement rejeté l’accord conclu le 12 juillet à Bougival. Selon ce groupe indépendantiste, le texte ne reflète pas les aspirations fondamentales du peuple kanak. Ils dénoncent un projet incapable de mettre fin à la domination coloniale et considèrent que le transfert des compétences clés reste bloqué par des obstacles insurmontables. Par ailleurs, l’Union calédonienne doit bientôt décider de sa position pour les prochaines négociations concernant l’avenir politique de l’archipel.
> À lire aussi : Nouvelle-Calédonie : le FLNKS réagit à l’accord signé à Bougival
Manuel Valls appelle à l’unité et à la patience
De son côté, Manuel Valls assure que l’accord ouvre la voie au transfert de compétences essentielles telles que la justice et la sécurité. Il défend cette initiative comme un moyen d’éviter les tensions provoquées par de nouveaux référendums. Il met aussi en garde contre le risque d’un "chaos" généralisé si aucun compromis n’est trouvé, rapportent les médias comme Libération et France 24. L’économie calédonienne, fragile, pourrait s’effondrer, et la paix sociale serait menacée sans un dialogue apaisé entre les acteurs politiques.