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Protéger les jeunes
Le gouvernement en Australie prévoit de restreindre l’accès à YouTube pour les moins de 16 ans. Cette annonce, faite par la ministre de la Communication Anika Wells, repose sur un constat préoccupant selon lequel les "algorithmes prédateurs" nuiraient au bien-être des plus jeunes. "Il y a une place pour les réseaux sociaux, mais il n’y a pas de place pour les algorithmes prédateurs ciblant les enfants", a-t-elle écrit dans un communiqué relayé par Le Figaro.
Une législation déjà stricte
Le Parlement avait déjà adopté en novembre 2024 une loi interdisant TikTok, X, Facebook et Instagram aux moins de 16 ans. Ce texte, soutenu par la majorité comme l’opposition, visait déjà à limiter l’exposition des jeunes aux contenus nocifs, rappelle Ouest France. YouTube échappait jusqu’ici à cette réglementation, notamment en raison de son usage pédagogique dans les écoles.
Réactions
YouTube, par la voix de son porte-parole, rejette cette nouvelle classification. Le service défend son identité comme un site de partage de vidéos éducatives et culturelles, et non comme un réseau social. "Notre position reste claire : YouTube est une plateforme de partage de vidéos avec une bibliothèque de contenu gratuit, de haute qualité, de plus en plus regardé sur les écrans de télévision", s’est défendu le géant du streaming après ce revirement politique.
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