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La fin d’une politique inclusive en Nouvelle-Zélande
Le gouvernement néo-zélandais a annulé les lignes directrices instaurées en 2022 pour l’inclusion des personnes transgenres dans le sport. Cette décision s’inscrit dans la même logique que celle des États-Unis, qui ont interdit l’accès des femmes trans aux compétitions féminines. Winston Peters, ministre des Affaires étrangères, a notamment affirmé que les hommes biologiques n’avaient pas leur place dans le sport féminin. Selon lui, "il s’agit uniquement de garantir la sécurité et la protection des filles et des femmes dans les sports qu’elles pratiquent, à tous les niveaux", rapportent les médias français comme 20 Minutes et Ouest-France.
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Une décision controversée et ses répercussions
Cette annonce marque un tournant pour la Nouvelle-Zélande, un pays longtemps perçu comme un modèle d’inclusion. En 2021, Laurel Hubbard, une haltérophile, avait fait l’histoire en devenant la première athlète transgenre à participer aux JO de Tokyo. Toutefois, l’annulation des principes directeurs a suscité des critiques. Les défenseurs des droits des transgenres dénoncent une mesure qui exacerbe l’isolement de ces athlètes. L’opposition, représentée par le député Benjamin Doyle, a accusé le gouvernement de faillir à protéger la communauté trans.
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