
Anas Deeb/UPI/Shutterstock/SIPA
L’hôpital Nasser touché
Une frappe israélienne a visé l’hôpital Nasser, situé dans le sud de la bande de Gaza ce lundi 25 août. Selon la Défense civile, vingt personnes ont trouvé la mort. Parmi elles figuraient cinq journalistes. Trois travaillaient avec Al Jazeera, Reuters et Associated Press. Ces pertes s’ajoutent à une longue liste de victimes civiles depuis le début du conflit. Les Nations unies, ainsi que plusieurs pays européens dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ont dénoncé ces frappes. Ils ont également insisté sur la nécessité de protéger les reporters dans les zones de guerre.
La position officielle d’Israël
Dans un communiqué, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a présenté ses regrets. Il a parlé d’un « accident tragique » survenu dans l’enceinte de l’hôpital. Il a rappelé que l’armée israélienne mène ses opérations contre le Hamas et non contre les journalistes. « Nos objectifs restent de vaincre le Hamas et de ramener nos otages », a-t-il déclaré sur les propos repris par Franceinfo. L’armée israélienne a reconnu avoir frappé le secteur de l’hôpital Nasser. Elle a précisé que les journalistes n’étaient pas visés. Une enquête interne a été annoncée pour établir les responsabilités.
Des images bouleversantes
Peu après l’attaque, des images montrant une fumée dense et des débris jonchant le sol ont été diffusées. Des Palestiniens tentaient de porter secours aux blessés et de transporter des corps ensanglantés vers l’intérieur de l’établissement. Reuters a indiqué que son collaborateur filmait en direct au moment de la première frappe. Le flux vidéo a été coupé brusquement après l’explosion, confirmant la violence de l’impact. Ces scènes, relayées par plusieurs agences de presse, soulignent une nouvelle fois la vulnérabilité des journalistes dans les zones de conflit.
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