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Une polémique amplifiée par la perspective du Mondial 2030
Au Maroc, la gestion des chiens errants suscite une vive controverse. Les autorités affirment recourir depuis 2019 à une méthode fondée sur la capture, la stérilisation, la vaccination puis le relâchement des animaux. Il s’agit du TNVR : Trap, Neuter, Vaccinate, Return, notent les médias français comme RTL et 20 Minutes. Cette approche vise à réduire leur nombre et à limiter la propagation de maladies comme la rage, responsable de 33 décès en 2024. Cependant, plusieurs organisations de protection animale affirment que, depuis l’attribution partagée de la Coupe du monde 2030 de football (avec l’Espagne et le Portugal), les mises à mort auraient fortement augmenté, menaçant plusieurs millions d’animaux.
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Réponse officielle et contradictions sur le terrain
Le gouvernement nie toute politique d’abattage systématique et a présenté en juillet un projet de loi sanctionnant sévèrement la mise à mort intentionnelle ou la maltraitance des chiens errants. Ce texte prévoit des amendes importantes et des peines de prison. Malgré cela, des témoignages et images diffusés en ligne évoquent des tirs et empoisonnements, parfois contre des animaux identifiés. Des personnalités et ONG internationales appellent à des sanctions contre le Maroc, accentuant la pression diplomatique. L’écart entre le discours officiel et les faits rapportés alimente un climat de méfiance croissant à l’approche de l’événement sportif mondial.
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