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Un désir partagé…, mais rarement exprimé
Même en 2025, parler de ses fantasmes reste difficile pour beaucoup. Les couples peinent à franchir ce cap pourtant révélateur d’une relation épanouie. Selon les spécialistes, l’écart entre désir intime et communication demeure important, quel que soit l’âge. Une étude menée par l’Ifop pour Wyylde montre que ce blocage est alimenté par la peur d’un rejet ou d’un malentendu. Dans les faits, plus d’un Français sur deux préfère se taire plutôt que de troubler l’équilibre de son couple.
Un fantasme courant, un tabou féminin persistant
Le fantasme de voir son partenaire avec une autre personne ou d’être observé durant l’acte séduit de nombreux Français. Pourtant, peu en parlent, car seules 42 % des personnes concernées osent le formuler, rapporte le site Modesettravaux.fr. Chez les femmes, la retenue est encore plus forte. Elles sont 64 % à avouer garder ce désir secret. Ce silence s’explique souvent par le poids des normes sociales et une peur d’être mal jugée. Cette hésitation empêche l’expression d’un imaginaire pourtant inoffensif et souvent purement symbolique.
Un langage du désir encore incompris
Pour de nombreux sexologues, fantasmer n’implique pas forcément une volonté de passer à l’acte. Il s’agit plutôt d’un message intime, parfois métaphorique. Certains désirs expriment un besoin de reconnaissance, d’attention ou de nouveauté dans la relation. Parler de ses fantasmes peut ainsi enrichir le dialogue amoureux, sans menacer l’équilibre du couple. Ce partage ouvre un espace de confiance, où chacun peut se sentir écouté sans jugement ni crainte.
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