
Illustration - TPH/SIPA
L’intensité des émotions à un stade précoce
Au début d’une relation, les émotions sont souvent très intenses. Selon une étude menée par l’Université de Californie, les premières étapes d’une relation sont marquées par une montée rapide de la dopamine et de l’ocytocine, les hormones du bonheur. Lorsque la rupture survient, l’absence soudaine de ces hormones crée un vide émotionnel très difficile à gérer.
L’espoir non réalisé
Lorsque la relation débute, on nourrit de grands espoirs et attentes pour l’avenir. Une étude publiée dans le Journal of Social and Personal Relationships a révélé que les personnes vivant une rupture précoce éprouvent une douleur liée à des rêves non réalisés et des projets avortés. L’imaginaire partagé sur l’avenir commun intensifie la souffrance de la séparation du couple.
Les mécanismes d’attachement précoces
Dès les premières rencontres, un attachement se forme. Selon le Dr. John Bowlby, psychologue britannique, notre attachement à l’autre déclenche des processus biologiques liés à la sécurité émotionnelle. Lorsqu’une rupture survient tôt, ces mécanismes d’attachement créent un sentiment d’abandon et de rejet particulièrement accablant.
Les défis de la reconquête de soi
Au début, on s’investit souvent beaucoup dans l’autre. La fin d’une histoire naissante peut être une remise en question de soi-même et de ses désirs. Les psychologues soulignent que ces ruptures laissent un vide identitaire, car l’équilibre personnel s’était établi autour de la relation.
Le rôle des réseaux sociaux dans la rupture
Avec l’ère des réseaux sociaux, les ruptures se manifestent publiquement. Une étude de l’Université de New York montre que la pression sociale liée à l’affichage d’une relation en ligne accentue la douleur d’une rupture prématurée. Les réseaux renforcent le sentiment de vulnérabilité et rendent le processus de guérison plus compliqué.
Les ruptures, même en début de relation, affectent profondément notre bien-être émotionnel. Le processus de guérison peut prendre du temps, mais comprendre ces mécanismes peut aider à mieux gérer la douleur.
Source : psychologies.com