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Des règles renforcées pour les laboratoires
Face à la recrudescence des pénuries de médicaments, le gouvernement renforce les règles. Lorsqu’un laboratoire souhaite cesser ou suspendre la commercialisation d’un médicament classé comme médicament d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), il doit désormais fournir un plan détaillé. Ce document, remis à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), doit expliquer comment l’accès au traitement sera garanti jusqu’à la mise en place de solutions alternatives. L’objectif est clair : éviter toute interruption de prise en charge pour les patients.
Une évaluation menée par l’ANSM
D’après les sources du site 20minutes.fr, L’ANSM dispose d’un délai de deux mois pour examiner le plan soumis. Elle vérifie si des médicaments de remplacement sont disponibles et suffisants pour assurer la continuité des soins. Si ces alternatives sont jugées insuffisantes, le laboratoire concerné doit alors chercher un repreneur pour le médicament. Il devra utiliser tous les moyens possibles pour garantir que le produit reste accessible sur le marché français.
Des stocks obligatoires pour les produits sensibles
Depuis 2021, les laboratoires doivent constituer un stock de sécurité de deux mois pour chaque MITM (antibiotiques, anticancéreux, etc.) Pour ceux dont l’approvisionnement a connu des ruptures régulières sur deux ans, la réserve passe à quatre mois. Fin 2024, plus de 8.000 médicaments étaient concernés par ces règles renforcées.