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En réaction aux propos de Nicolas Metzdorf
Sur LCI, dans des propos retranscrits et relayés par les médias comme France 24 et 20 Minutes, Manuel Valls a appuyé : "celui qui s’occupe, à la demande du chef du gouvernement, du dossier de la Nouvelle-Calédonie, c’est le ministre des Outre-mer. C’est moi. Il n’y en a pas d’autre". Il a réagi aux propos du député Renaissance Nicolas Metzdorf, partisan du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République, évoquant une possible initiative présidentielle pour relancer le dialogue. L’élu avait été reçu à l’Élysée peu avant. Valls a rappelé que ce dernier ne représente ni le gouvernement ni le chef de l’État. Début mai, l’ancien Premier ministre a organisé un conclave à Bourail visant à trouver un compromis entre les deux camps calédoniens.
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Les discussions continuent
Les discussions menées en Nouvelle-Calédonie n’ont pas abouti. Une partie des non-indépendantistes, dont Nicolas Metzdorf, considère que la proposition de Manuel Valls sur une souveraineté partagée reviendrait à acter l’indépendance. Bien qu’aucun consensus n’ait été trouvé, le dialogue reste possible selon le ministre. Il rejette toute remise en cause de son rôle. Valls précise ne pas être là pour reproduire des méthodes jugées responsables des violences récentes. Ces émeutes ont éclaté après la contestation d’un projet de réforme électorale provinciale, perçu par les indépendantistes comme une tentative d’affaiblir la représentation politique du peuple kanak.