
Gabrielle CEZARD/SIPA
Pour Manuel Valls, l’islamisme constitue un « combat existentiel ». Il estime que tout candidat républicain devra le désigner comme son adversaire principal en 2027. Le voile, selon lui, n’est pas un simple symbole religieux. Il y voit un signe politique, qu’il qualifie d’outil de lutte et d’« expression d’un totalitarisme », rapporte Le Parisien.
L’ancien Premier ministre alerte : refuser d’affronter l’islamisme par peur de stigmatiser les musulmans serait une erreur. Il affirme que les musulmans sont les premières cibles de cette idéologie, et que les ignorer reviendrait à les abandonner à leur sort. Il insiste sur la nécessité de les protéger.
Interrogé sur ses projets politiques, Manuel Valls ne cache pas son intérêt pour l’échéance de 2027. Il affirme que la France a besoin d’une « gauche réformiste » et se dit prêt à continuer à jouer un rôle politique.