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Un bras de fer s’ouvre dans la 2ᵉ circonscription de Paris
Lundi 28 juillet, Michel Barnier a été officiellement désigné candidat des Républicains pour la législative partielle dans la 2ᵉ circonscription de Paris, prévue au mois d’octobre. Un affrontement découle de cette décision, qui a été approuvée à une large majorité par la commission nationale d’investiture (CNI). Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture et figure importante du parti, a ouvertement défié l’investiture en annonçant une candidature dissidente.
D’après Rachida Dati, Michel Barnier incarne une ambition présidentielle qui ne correspond pas à la réalité locale. Une guerre de leadership s’engage au sein d’un même camp. La direction des Républicains a chargé la sénatrice parisienne Agnès Evren d’engager des discussions avec Mme Dati pour la convaincre de renoncer à sa candidature dissidente à la législative partielle, ont indiqué plusieurs sources à BFMTV.
Enjeux, ambitions et division au sein des Républicains
Michel Barnier a officialisé sa candidature peu après l’invalidation du député sortant Jean Laussucq (MoDem). Il a affirmé vouloir "apporter de la sérénité dans le débat, de la constance dans les idées, de l’efficacité dans l’action et une voix forte", sans visée municipale. Le président du parti, Bruno Retailleau, a déjà pris parti pour Barnier, arguant qu’il ne s’agit plus seulement de personnalités, mais d’un équilibre politique à préserver.
Pourtant, la division ne cesse de fragiliser Les Républicains. Plusieurs cadres s’interrogent sur les objectifs réels de M. Barnier qui, selon certains, viserait la présidence du groupe à l’Assemblée. Rachida Dati, elle, bénéficie d’un capital politique solide sur le terrain, ce qui complique la donne pour la direction.
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