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Des soupçons de projets d’actions violentes
Le 1er août, les deux adolescents ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Selon les informations relayées par Le Figaro, ils auraient échafaudé plusieurs scénarios d’attaques. Parmi les cibles évoquées figuraient des synagogues et la tour Eiffel, symboles forts pour leurs projets.
Nés respectivement en 2008 et 2010, dans le Val-de-Marne et à Paris, ils sont accusés d’avoir discuté de passages à l’acte. Leur démarche s’inscrivait sur fond d’antisémitisme et de tensions liées au conflit au Proche-Orient.
Une enquête encore en cours
Une source proche du dossier a confirmé à l’AFP que l’instruction porte sur plusieurs éléments. Les mineurs sont soupçonnés d’avoir envisagé des actions violentes variées, un possible départ vers une zone de jihad, ainsi que la diffusion de contenus de propagande.
Des liens numériques inquiétants
D’après les éléments recueillis, les adolescents auraient fait connaissance sur une messagerie chiffrée. Un groupe leur servait d’espace de discussion autour de l’idéologie jihadiste. Ils partageaient une "même fascination" pour l’organisation Etat islamique et relayaient ses messages. Ils auraient également consommé de nombreux contenus ultraviolents.