
Selon les informations relayées par Le Figaro, son ex-compagne, l’actrice Lila Salet, a déposé plainte le samedi 23 août au commissariat de Versailles. Elle dénonce des gifles répétées et une séquestration dans un hôtel, des faits qui remonteraient à la période 2012-2013. À cette époque, le cuisinier entamait son ascension médiatique.
La décision de se mettre en retrait
Face à ces accusations, Jean Imbert a communiqué mercredi 27 août, sur son compte Instagram, sa décision de se mettre « en retrait » de ses restaurants. Il affirme vouloir protéger ses équipes et attendre sereinement l’issue des investigations. Cette décision concerne notamment le prestigieux restaurant étoilé du Plaza Athénée à Paris, où il officie depuis 2021, ainsi que ses autres établissements en France et à l’étranger.
En avril, le magazine hebdomadaire Elle a publié le témoignage de Lila Salet. Trois autres ex-compagnes du chef ont aussi pris la parole. Elles dénoncent des violences physiques et psychologiques. Alexandra Rosenfeld s’est livré récemment sur Instagram sur ce qu’elle aurait vécu. L’ancienne Miss France a même publié un certificat médical.
Des positions contradictoires
Les avocates de Jean Imbert contestent la version de la plaignante, qualifiant ses propos de « biaisés et tronqués ». Elles assurent que leur client coopère pleinement avec la justice et souhaitent que la procédure permette d’établir les faits. De son côté, le parquet de Versailles a confirmé l’ouverture d’une enquête pour violences sur conjoint.
L’affaire place aujourd’hui l’un des chefs les plus médiatisés de sa génération sous une lumière particulièrement sombre, alors même qu’il incarnait jusqu’ici une réussite marquée par son style culinaire et ses collaborations prestigieuses.