
Edgar Sapiña Manchado/EFE/SIPA
Caroline Darian raconte au Telegraph s’être heurtée à l’incrédulité maternelle lorsqu’elle a confié les violences subies : « Ma mère refuse de croire que j’aurais pu moi aussi avoir été violée par mon père. Et pour ça, je ne pourrai jamais lui pardonner, jamais. »
Elle affirme que Gisèle Pelicot lui aurait répondu que son mari était « incapable de faire ça ». Mais pour Caroline, le plus douloureux a été le procès : « Elle m’a lâché la main dans ce tribunal. Elle m’a abandonnée. Pendant quatre ans, je l’ai accompagnée partout. Je l’ai soutenue sans jamais la juger. Mais dans ce tribunal, elle était censée m’aider, moi. »
Dans son témoignage, elle insiste sur le contraste entre la réputation médiatique de sa mère et ce qu’elle a vécu dans l’intimité familiale : « Ma mère n’est pas une icône. Pas à mes yeux en tout cas. Pendant qu’elle devenait une figure médiatique, nous, ses enfants, nous étions dans la vraie vie. Nous sommes abîmés. Et nous sommes seuls. »
En mars dernier, Caroline Darian a officiellement porté plainte contre son père pour « administration de substances psychoactives » et « abus sexuels ». Elle affirme que ces faits se sont bel et bien produits, malgré l’absence de soutien de sa mère.