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Des infrastructures stratégiques pour la croissance
Réunis dimanche 17 août à Antananarivo, les dirigeants de la SADC ont confié au secrétariat exécutif la mission d’élaborer un plan stratégique. Celui-ci vise à dynamiser le corridor économique Nord-Sud et à développer une approche spécifique pour les axes maritimes. L’objectif consiste à moderniser les routes maritimes, garantir leur sécurité et attirer de nouveaux investissements durables. Cette orientation ouvre la voie à une nouvelle ère pour le commerce intra-africain et l’intégration économique.
Une opportunité régionale et malgache
Selon les dirigeants, des corridors bien intégrés permettront de réduire les coûts logistiques et de fluidifier les échanges. Pour Madagascar, cette décision représente une chance importante, rapporte L’Express de Madagascar. Le pays dispose déjà de ports stratégiques, dont Toamasina qui traite près de 80 % du trafic. Mahajanga et Ehoala jouent aussi un rôle essentiel dans le commerce régional. Leur modernisation pourrait faciliter l’accès aux marchés internationaux et renforcer l’attractivité du pays auprès des investisseurs.
Financements et coordination régionale
Les chefs d’État ont demandé au secrétariat d’engager rapidement des discussions avec la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et d’autres partenaires. L’objectif est de mobiliser les financements nécessaires. Le développement des corridors maritimes dépasse la simple question d’infrastructures. Il constitue un outil clé pour l’intégration économique et la sécurité alimentaire. Les États membres devront coordonner leurs actions afin de garantir l’efficacité de cette politique et accroître la compétitivité régionale.
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