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Une coopération renforcée pour des projets communs
Les maires des îles de l’océan Indien se retrouvent depuis lundi à Antananarivo (Madagascar) dans le cadre de la réunion annuelle de l’AVCOI (Association des villes et collectivités de l’océan Indien). Ensemble, ils entendent faire front commun face aux enjeux environnementaux, économiques et sociaux qui affectent leurs territoires. Ces élus échangent au Novotel Alarobia sur les problématiques majeures de leurs villes, dont la gestion des déchets, les conséquences du changement climatique et l’accès au financement des projets urbains.
C’est un moment privilégié pour partager des expériences sur la gouvernance locale, le développement économique et la gestion urbaine. Mais cette rencontre va bien au-delà de ces échanges. Elle a aussi pour but de renforcer les liens entre les villes insulaires afin de renforcer leurs capacités d’action. L’idée d’un plaidoyer collectif prend forme, avec pour objectif d’obtenir des financements conjoints et de lancer des projets communs.
"Renforcer les capacités locales en matière de préparation et de gestion des urgences"
"Nous voulons parler d’une seule voix pour identifier des solutions adaptées aux problèmes que nous partageons, afin qu’aucune autre entité ne décide à notre place", selon la maire de la capitale malgache, Harilala Ramanantsoa. "Ces propositions seront ensuite portées auprès des décideurs nationaux et internationaux", a-t-elle ajouté. L’objectif est de créer une dynamique intercommunale durable.
La gestion des déchets est l’un des grands chantiers communs. Le maire de Mamoudzou et coprésident de l’AVCOI voit dans leur transformation en ressources une piste de collaboration. Cela pourrait devenir un levier de développement économique local. Cette démarche créerait de l’emploi et stimulerait les économies insulaires. Les élus se montrent, par ailleurs, préoccupés par la vulnérabilité des villes de la région face aux catastrophes naturelles. Cyclones, inondations, insalubrité… autant de risques qui appellent des réponses coordonnées. Pour y faire face, Ambdilwahédou Soumaila mise sur le renforcement des dispositifs de gestion de crise. Il plaide pour des plans communaux de sauvegarde, des systèmes d’alerte précoce et des échanges de bonnes pratiques. "La priorité est de renforcer les capacités locales en matière de préparation et de gestion des urgences", a-t-il souligné.
Source : L’Express de Madagascar