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Un phénomène rare et encore mystérieux
Jeudi 7 août, un séisme de magnitude 3,7 a secoué Antananarivo. "C’est la première fois qu’on a enregistré un séisme à cet endroit. On n’a pas l’habitude d’avoir des secousses modérées dans cette partie", explique le Dr Andry Ramanantsoa, responsable du Sismologie et Infrason à l’Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo. L’épicentre a été situé à environ 100 km au nord de la ville. Le spécialiste précise que de nouvelles micro-failles se sont activées, inconnues jusqu’ici. Il ajoute qu’il est impossible de prévoir les prochaines secousses, rapporte le site Rfi.fr.
La vulnérabilité des quartiers bas face aux secousses
Même si Antananarivo ne devrait pas connaître de gros tremblements, certains quartiers sont fragiles. En particulier, les bas quartiers construits sur des marais comblés sont sensibles aux secousses modérées. Le sol instable peut amplifier les effets des vibrations et augmenter les risques pour les habitants.
Manjakamiadana, un secteur en grand danger
Le général Elack Andriakaja, à la tête du Bureau national de gestion des risques, alerte sur une autre zone critique. La partie haute d’Antananarivo, autour de Manjakamiadana, est très exposée aux glissements de terrain. Même sans séismes, des glissements de terrain ont déjà fait des victimes. Il appelle la population à quitter ces lieux à risque. Malgré les recommandations, les habitants de Manjakamiadana n’ont pas reçu d’alternatives durables pour se reloger.