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Selon les autorités sanitaires, ce décès n’est pas inclus dans les victimes officielles de l’empoisonnement présumé.
Un décès hors des statistiques officielles
D’après les renseignements rapportés par le média en ligne 2424.mg, la HJRA a confirmé jeudi la mort d’une autre personne ayant participé à l’anniversaire du 14 juin à Ambohimalaza. Une source autorisée émanant du ministère de la Santé publique a précisé à la plateforme d’information que son décès serait affilié à une autre pathologie. Selon les déclarations de la famille de la défunte sur une chaîne de télé privée malgache, elle avait quitté l’hôpital "bien portante" le 19 juillet. Malheureusement, elle y est revenue quelques jours plus tard.
Bilan hospitalier
À ce jour, l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona recense officiellement 26 décès directement liés à l’affaire. Cette nouvelle victime ne figure pas dans ce total. Par ailleurs, six morts supplémentaires ont été confirmées dans d’autres établissements : un au CHU Joseph Raseta de Befelatanana, un au CHU Andohatapenaka, un au Cenhosoa, deux à la polyclinique d’Ankadifotsy et un à la clinique Mpitsabo mikambana.
Pistes évoquées sur l’empoisonnement
Le 24 juillet, lors d’une émission télévisée, Andry Rajoelina a affirmé que des convives auraient été intoxiqués par une quantité importante d’atropine, substance présente dans deux plantes toxiques de Madagascar. Il s’agit de la belladone et le datura. Plusieurs intervenants durant ce programme spécial ont avancé des hypothèses de rivalités familiales et de vengeance pour expliquer l’origine de la suspicion d’empoisonnement.