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Interpellation sur le littoral de Masovoariaka
Le 31 juillet, en début d’après-midi, les gendarmes d’Ambanja dans le nord de Madagascar sont intervenus dans une maison située en bord de mer, à Masovoariaka. Informée par une source locale, l’unité dirigée par le lieutenant Rakotomanga Omega a procédé à l’arrestation de treize individus. D’après les premiers éléments, ils s’apprêtaient à quitter clandestinement le territoire en direction de Mayotte. D’après L’Express de Madagascar, les migrants venaient de différentes régions du nord du pays.
Un groupe hétérogène à la recherche d’un avenir
Parmi les personnes appréhendées figuraient des femmes seules, des mères, des jeunes étudiantes et des travailleurs. Quatre mineures ont été recensées, dont trois élèves âgées de 16 à 17 ans. Tous auraient reconnu vouloir quitter Madagascar pour échapper à la précarité. L’enquête, menée par la police judiciaire, a permis d’identifier un quatorzième suspect. Ce dernier est soupçonné d’avoir organisé la tentative de départ.
Migration clandestine : une ligne rouge pour l’État
Les autorités malgaches poursuivent leur lutte contre les départs illégaux. Elles évoquent des risques importants pour les migrants, entre traversées dangereuses et expulsions. À Mayotte comme à l’île Maurice, les sans-papiers peuvent faire face à l’emprisonnement ou à un rapatriement à leurs frais. Ce nouvel épisode met en lumière la détresse de nombreux citoyens, prêts à prendre tous les risques pour espérer une vie meilleure ailleurs.
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