
Jacques Witt/SIPA
Selon les informations relayées par Polynésie1ère, le drame s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi, dans une maison située à Papeete en Polynésie française.
Un drame passé inaperçu
C’est au petit matin que les faits ont été découverts. La petite fille est morte dans des circonstances encore floues. Selon les premiers éléments, elle aurait été frappée. Elle vivait avec une famille d’accueil et ils logeaient dans une maison de quartier. Durant la nuit de la tragédie, aucun voisin n’a rien remarqué d’anormal, mis à part des aboiements inhabituels durant la nuit.
Une voisine, entendue par la Direction de la Sécurité Publique (DSP), raconte anonymement : "Les chiens ont aboyé toute la nuit. Ce n’était pas habituel". Elle affirme ne s’être doutée de rien avant l’arrivée des forces de l’ordre. Elle n’aurait jamais imaginé un tel événement, surtout avec des enfants issus d’un foyer. "On savait d’où venaient ces enfants, et ce qu’ils avaient subi. Je me suis dit qu’en venant ici, ce n’était pas une super maison, mais ils seraient mieux que là d’où ils venaient. Jamais je n’aurais pu te dire qu’ils en seraient venus à là", déplore la femme.
Une famille sous le choc
La nouvelle a bouleversé le voisinage. Une parente du principal suspect, habitant non loin de là, confie son incompréhension : "Je voyais souvent cet homme avec sa fille, souriant, attentionné. Ils passaient à vélo en famille. Je n’arrive pas à y croire". Elle aussi n’a remarqué que les aboiements constants des chiens, pensant qu’il n’y avait personne.
Pourtant, au moment des faits, deux autres enfants habitaient également dans ce logement. Ils ont été immédiatement emmenés en centre d’accueil pour leur sécurité.
L’autopsie de la fillette est prévue pour demain matin. Elle permettra de déterminer les causes exactes de son décès et d’apporter des éléments cruciaux à l’enquête en cours. Plusieurs personnes sont auditionnées à la DTPN dans le cadre de cette affaire.
Source : Polynésie1ère