
Hindustan Times/Sipa USA/SIPA
Une catastrophe soudaine en pleine saison des pluies
Une crue brutale a touché la ville touristique de Dharali, dans l’Uttarakhand, au nord de l’Inde. Les intempéries ont provoqué une montée soudaine des eaux. Plusieurs immeubles ont été emportés sous une coulée de boue puissante. D’après les autorités, au moins cent personnes sont portées disparues et quatre corps ont été retrouvés. « La situation est grave », a déclaré Sanjay Seth, ministre d’État de la Défense indien, à l’agence de presse Press Trust of India (PTI). De son côté, le Premier ministre indien, Narendra Modi, a exprimé sa solidarité et promis des secours immédiats.
Des images choquantes et des interventions d’urgence
Des vidéos largement relayées montrent des flots de boue engloutir des bâtiments entiers. Certains habitants tentent de fuir avant d’être submergés. L’armée indienne a envoyé 150 soldats sur place pour aider les survivants, rapporte Ouest France. Une vingtaine de personnes ont pu être secourues. Les images capturées après la catastrophe révèlent des rues entièrement recouvertes de boue, parfois jusqu’aux toits. Tous les moyens disponibles ont été mobilisés pour localiser les victimes.
Un événement lié au dérèglement climatique
Les services météorologiques avaient alerté sur des précipitations extrêmes dans la région. Certaines zones ont enregistré jusqu’à 21 cm de pluie en peu de temps. Ces phénomènes violents sont fréquents pendant la mousson, mais leur intensité s’aggrave. Des experts affirment que le réchauffement de la planète multiplie ces événements. Ils dénoncent également les effets néfastes de l’urbanisation non maîtrisée et de la déforestation sur la stabilité des sols.
Un signal d’alerte pour la planète entière
Face à cette tragédie, des voix s’élèvent pour rappeler l’urgence climatique. Selon Harjeet Singh, militant pour le climat, les politiques actuelles affaiblissent les protections naturelles. L’accumulation de constructions inadaptées rend les régions montagneuses plus vulnérables. L’Organisation météorologique mondiale évoquait déjà, l’année dernière, un cycle de l’eau de plus en plus imprévisible. Ce nouvel épisode tragique en est une illustration criante.
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