
Hasan Alzaanin/TASS/Sipa USA/SIPA
Gaza s’enfonce dans la pénurie
Ce mercredi 23 juillet, plus de cent organisations humanitaires ont lancé un avertissement. Elles estiment qu’une famine de masse est en cours à Gaza. La population, déjà éprouvée par la guerre, manque de nourriture, de médicaments et d’eau potable.
Depuis le début du conflit, les accès humanitaires sont fortement restreints. En mai, Israël a légèrement desserré un blocus total mis en place en mars. Ce geste reste insuffisant selon les ONG. Les stocks de produits de première nécessité sont presque épuisés.
L’appel à un cessez-le-feu
Les ONG appellent à un cessez-le-feu immédiat. Elles exigent aussi l’ouverture complète des points de passage afin de garantir un accès sans entrave à l’aide humanitaire. Des structures comme Médecins sans frontières, Amnesty International et Caritas s’unissent dans cet appel. Selon elles, la situation sur place est insoutenable. Les civils sont les premières victimes de cette crise prolongée.
Un hôpital de Gaza a rapporté la mort de 21 enfants en 72 heures. Ces décès seraient dus à la malnutrition ou à la faim. Les combats ont commencé après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël. Depuis, la bande de Gaza vit sous le feu et le siège.
Des accusations croisées
Comme le rapporte le site Sudouest.fr, Israël affirme permettre l’entrée de l’aide, mais les ONG dénoncent des restrictions. L’ONU accuse l’armée israélienne d’avoir tué plus de 1 000 civils qui cherchent de l’aide depuis fin mai. Israël accuse en retour le Hamas de détourner l’aide ou d’attaquer les civils. La Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les États-Unis, critique elle aussi le Hamas.