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Cette opération vise à répondre à la détresse d’une population coupée de tout depuis plusieurs mois.
Des largages organisés avec précaution
Face à l’urgence en Palestine, la France s’apprête à intervenir directement. Selon TF1 INFO, ce mardi 29 juillet, une source diplomatique a confirmé que des envois d’aide par avion seraient réalisés "dans les prochains jours". Les autorités françaises souhaitent subvenir aux besoins les plus critiques des habitants de Gaza. Ces opérations seront menées avec vigilance, afin de garantir la sécurité des civils.
Ces largages ne remplacent pas les efforts attendus pour un accès terrestre. La France insiste sur le fait qu’une solution durable doit passer par l’ouverture des passages frontaliers. Paris appelle ainsi Israël à lever sans délai les restrictions à l’entrée des convois humanitaires. L’acheminement des secours par la route reste la méthode la plus efficace et la plus sûre.
Gaza plongée dans la crise humanitaire
Depuis l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est soumise à un blocus. Environ 2,4 millions de personnes vivent aujourd’hui dans des conditions dramatiques. Les Nations unies alertent sur une malnutrition massive, tandis qu’un organisme international soutenu par l’ONU parle désormais d’un "scénario de famine" en cours.
Face à cette urgence, plusieurs pays se mobilisent. L’Allemagne prévoit un pont aérien conjoint avec la Jordanie pour envoyer des vivres. De son côté, les États-Unis ont annoncé la création de centres de distribution alimentaire sur le terrain. Washington évoque des "signes tangibles" de famine dans l’enclave.
La France appelle à un cessez-le-feu immédiat
Au-delà de son action humanitaire, la France plaide pour une trêve. Elle appelle une nouvelle fois à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de tous les points de passage vers Gaza. Elle demande également que l’aide soit gérée par l’ONU et les ONG internationales, conformément au droit humanitaire.
Pour Paris, un acheminement massif, sans entrave et pérenne de l’aide ne pourra se faire que par voie terrestre. Les opérations aériennes, bien qu’indispensables, ne suffisent pas à répondre à l’ampleur des besoins.