
Ahn Young-joon/AP/SIPA
Une demande formelle déposée à Séoul
Le bureau de la procureure spéciale Oh Jung-hee a annoncé, jeudi 7 août, avoir requis un mandat d’arrêt contre Kim Keon Hee. L’épouse de l’ancien président Yoon Suk Yeol a été entendue la veille dans le cadre de plusieurs enquêtes, rapporte Le Figaro.
Les accusations portent notamment sur des délits boursiers et des faits de corruption. L’ex-première dame est aussi ciblée pour une possible ingérence dans des nominations politiques.
Une série de faits reprochés
Selon les informations diffusées par les médias locaux, Kim Keon Hee aurait manipulé le cours d’une action entre 2009 et 2012. Elle est également soupçonnée d’avoir accepté des présents de luxe alors qu’elle exerçait un rôle public.
D’autres griefs concernent son intervention présumée dans les listes électorales de l’ancien parti présidentiel, le Parti du pouvoir au peuple (PPP). Ces faits constitueraient une infraction à la loi électorale sud-coréenne.
Yoon Suk Yeol rattrapé par la justice après sa présidence
Le président Yoon Suk Yeol, destitué en avril dernier, est actuellement détenu. Il est accusé d’avoir proclamé la loi martiale illégalement à la fin de son mandat. Durant sa présidence, il avait bloqué à trois reprises des projets de lois qui proposaient d’ouvrir des enquêtes sur son épouse. Il les jugeait motivés par des intérêts politiques.
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