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Retour sur les faits
Le 26 novembre 2024, Svetlana Dali, une Russe âgée de 58 ans, avait réussi à monter clandestinement à bord d’un vol Delta Airlines reliant New York à Paris. Elle avait contourné plusieurs contrôles de sécurité, puis s’était cachée dans les toilettes de l’avion. Découverte par une hôtesse, la quinquagénaire avait simulé un malaise pour justifier sa présence prolongée. Mais elle avait été finalement repérée par le personnel et arrêtée dès l’atterrissage en France.
Des accusations d’empoisonnement
Expulsée vers les États-Unis, Svetlana avait coupé son bracelet électronique et s’était rendue à Buffalo. Elle avait ensuite tenté de rejoindre le Canada en décembre, en vain. Lors de son procès au mois de mai, la citoyenne russe affirmait avoir fui pour sauver sa vie. Elle accusait les services secrets russes et américains de l’avoir empoisonnée avec des produits chimiques militaires, ce qui expliquerait son comportement. Ces allégations n’ont cependant pas été confirmées par les examens médicaux.
Une condamnation axée sur le suivi psychiatrique
Son comportement suivait un schéma déjà observé plus tôt en 2024, dans les aéroports de Miami et du Connecticut. La justice n’a relevé aucun acte violent, mais l’intrusion dans des zones ultra sécurisées démontre sa détermination. D’après la juge Ann Donnelly, Svetlana souffre de troubles psychologiques. Elle a néanmoins insisté sur la nécessité de sanctionner ces actes pour prévenir d’autres incidents. La quinquagénaire a donc été condamnée, mais la peine prononcée correspond au temps déjà passé en détention. Celle-ci est assortie d’une année de liberté surveillée pour l’accompagner dans le traitement de ses troubles psychologiques.
Source : Le Parisien