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Une rumeur née à Moundou et propagée par les réseaux sociaux
L’affaire a débuté dans la ville de Moundou, au sud du Tchad. Quatre jeunes y ont affirmé avoir perdu leurs organes génitaux après un contact physique suspect. Depuis, la rumeur s’est étendue à d’autres villes, soutenue par des vidéos qui circulent sur les réseaux. Aucune preuve médicale ne confirme pourtant ces cas.
Des tensions qui dégénèrent en violence
Un vent de panique s’est récemment propagé jusqu’à la capitale, N’Djamena. Un homme accusé à tort d’avoir fait disparaître les sexes de trois garçons, simplement en leur serrant la main, a échappé de peu à un lynchage. La police a dû intervenir pour le sauver de la foule.
Appel à la retenue et rappels à l’ordre
Le jeudi 17 avril, le gouvernement a tenu à réagir publiquement. Le porte-parole Gassim Cherrif, accompagné du ministre de la Sécurité publique, a dénoncé cette croyance comme étant totalement "irrationnelle" et "sans fondement scientifique ni médical." Il a averti que toute personne qui propage ces rumeurs ou qui s’en prend à autrui sera arrêtée.
Avant cette déclaration officielle, la police avait déjà appelé au calme le 12 avril. Son porte-parole, le général Paul Manga, avait promis des enquêtes si de nouveaux cas apparaissaient.
Source : Rfi.fr
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