
Moses Sawasawa/AP/SIPA
Réquisitions lourdes contre l’ancien président
À Kinshasa, la Haute cour militaire a été saisie d’un dossier inédit visant Joseph Kabila, relaient les médias francophones comme TV5Monde et France 24. L’ex-chef d’État, absent du pays depuis deux ans mais apparu récemment à Goma, est poursuivi pour complicité avec le M23, mouvement armé accusé d’atrocités dans l’est de la République démocratique du Congo. Le parquet a requis la peine capitale, assortie de condamnations supplémentaires pour crimes de guerre, trahison et complot. Le procès, ouvert en juillet, intervient alors que la région du Nord-Kivu et du Sud-Kivu reste marquée par des offensives meurtrières et des déplacements massifs de civils.
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Conflits persistants dans l’est congolais
Le ministère public lie directement Joseph Kabila à la branche politique du M23, l’Alliance fleuve Congo. Les accusations évoquent des homicides et des violences sexuelles commises par les combattants. Les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, elles-mêmes parties civiles, réclament des indemnisations pour les préjudices subis. Depuis la levée du moratoire sur la peine capitale en 2024, les condamnations à mort sont de nouveau applicables.
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