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Le témoignage intime au cœur de la Seconde Guerre mondiale
Le Journal d’Anne Frank est le récit personnel d’une adolescente juive de 14 ans, cachée des nazis avec sa famille aux Pays-Bas pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant près de deux ans, elle a consigné dans un carnet ses pensées, ses peurs et ses espoirs. Ce journal raconte non seulement son quotidien, mais aussi ses réflexions sur la vie, la guerre et l’humanité. Après la guerre, son père a publié ce journal, qui est devenu un témoignage poignant sur les horreurs de la persécution nazie et l’importance de l’espoir.
Traduction en malgache
Soixante-dix-huit ans après sa première publication, le célèbre Journal d’Anne Frank s’apprête à toucher un nouveau public à Madagascar. C’est un travail de longue haleine qui a été réalisé par l’écrivaine Michèle Rakotoson et le poète Mitia Riambola. Les premiers extraits en Malgache ont été dévoilés au public lors de la célébration du 25e anniversaire de Vision Madagascar, le 18 juillet dernier, à l’Hôtel de Ville d’Antananarivo. "Honnêtement, je n’avais jamais envisagé de traduire en malgache un tel monument de la littérature", a confié Michèle Rakotoson.
Un trésor universel
Traduit dans plus de 70 langues, le Journal d’Anne Frank est un des ouvrages les plus lus dans le monde. Son impact dépasse la littérature, avec des adaptations au théâtre et au cinéma qui ont touché des millions de personnes. Inscrit au registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2009, ce journal est reconnu comme un patrimoine documentaire d’importance universelle.
Sources : L’Express de Madagascar, Newsmada