
Objectifs : ramassage et destruction
Selon les informations relayées par France Info, le plan qui sera déployé dans les prochains mois prévoit :
-Le renforcement des moyens de collecte, notamment via des navires appelés sargator, capables de récupérer jusqu’à 16 tonnes d’algues par heure
-L’utilisation de grues et de barges de stockage adaptées
-Un appui accru aux territoires concernés pour gérer les volumes d’algues échouées
Le Premier ministre a souligné que ces algues "défigurent les plages, empêchent la baignade et rendent la vie difficile aux habitants", toujours selon France Info.
Une pollution à large échelle
Depuis une quinzaine d’années, les sargasses se répandent massivement. Elles touchent non seulement les Antilles françaises, mais aussi la Guyane, les Caraïbes, l’Amérique centrale, le golfe du Mexique et des pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire, le Bénin ou le Togo.
Sur terre, les sargasses dégagent des gaz toxiques en se décomposant, notamment de l’hydrogène sulfuré et de l’ammoniac. Ces émanations peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements chez les riverains.
Les algues gênent aussi l’activité portuaire, nuisent à la biodiversité côtière et ont un impact direct sur le secteur touristique.
En mer, elles ne posent pas de problème et servent même de refuge à certains poissons et crustacés.