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Le gouvernement favorable à un débat
Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a affirmé que le gouvernement était prêt à engager un débat au Parlement. La pétition contre la loi Duplomb a franchi lundi la barre des 1,5 million de signatures. Selon elle, le texte voté repose sur l’avis de l’agence sanitaire européenne de référence, ce qui justifierait son encadrement strict, rapporte le site Lefigaro.fr.
De son côté, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, propose d’impliquer l’Anses. Cette agence de sécurité sanitaire permettrait d’apporter un éclairage scientifique sur les enjeux liés à l’acétamipride, pesticide autorisé en Europe mais interdit en France.
Une Assemblée divisée, des positions qui évoluent
L’initiative citoyenne divise les partis. Certains élus de la majorité, comme Yaël Braun-Pivet ou Marc Fesneau, se montrent favorables à la tenue d’un débat, malgré leur soutien initial au texte. Marine Le Pen, qui avait voté pour la loi, appelle également à une discussion démocratique pour restaurer la confiance.
À gauche, les opposants à la loi veulent transformer cette mobilisation en action législative. Sandrine Rousseau a annoncé que les groupes du Nouveau Front populaire proposeront tous une abrogation de la loi lors des prochaines niches parlementaires. Le Parti socialiste a confirmé son intention de déposer un texte dans ce sens à la rentrée.