
ISA HARSIN/SIPA
Une participation massive
Avec 74,3 % des voix, Bruno Retailleau a triomphé dimanche face à Laurent Wauquiez, son unique adversaire lors de la course à la présidence des Républicains. Les quelque 120 000 adhérents du parti ont exprimé une confiance claire envers le ministre de l’Intérieur. Le taux de participation, supérieur à 80 %, confirme l’engagement retrouvé de la base militante.
Appels à l’unité
La secrétaire générale Annie Genevard a insisté sur la nécessité de dépasser les rivalités internes. Elle a évoqué un enjeu collectif pour redonner de la crédibilité à la droite. François Bayrou a lui aussi salué ce résultat, soulignant une occasion de sortir la France des impasses actuelles. L’heure est désormais au rassemblement autour de cette nouvelle direction. De son côté, Laurent Wauquiez a reconnu sa défaite. Il a lancé un appel à la droite afin de porter un « projet de rupture », possible « si nous ne sommes pas dilués dans le macronisme », rapporte 20 Minutes.
Une campagne sous tension
Cette élection a été marquée par une explosion des adhésions, passées de 44 000 à plus de 121 000 en deux mois. Les deux candidats ont mené une offensive musclée pour mobiliser leur camp. Laurent Wauquiez a défendu une ligne radicale sur l’immigration et l’autorité. Bruno Retailleau, en tant que ministre, a multiplié les mesures sécuritaires et s’est montré inflexible sur les OQTF.
Une position renforcée au sein du gouvernement
Bruno Retailleau, appuyé par plusieurs figures de la droite, a écarté l’idée de quitter son poste ministériel. Il entend concilier ses deux fonctions, convaincu que cela renforcera sa légitimité. Selon lui, cette double responsabilité donnera de l’élan au parti. Malgré sa défaite, Laurent Wauquiez espère une revanche lors d’une future primaire interne pour désigner le candidat à la présidentielle.
Lire toute l’actualité politique en France