
Isa Hersin - SIPA
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a informé sur la suspension immédiate des évacuations humanitaires depuis Gaza.
L’inscription d’une étudiante provoque une crise politique
Âgée de 25 ans, elle a débarqué en France le 11 juillet. Elle devait intégrer Sciences Po Lille à la rentrée. Le 30 juillet, l’établissement a révoqué son inscription, après l’apparition de captures d’écran attribuées à un compte lui appartenant. Ce profil sur le réseau social X, aujourd’hui supprimé, aurait relayé des propos jugés antisémites. Une enquête pour apologie du terrorisme sera menée à Lille. Cette situation a conduit les autorités à réévaluer l’ensemble du processus d’accueil.
Jean-Noël Barrot réclame son expulsion
Invité sur franceinfo le 1er août, Jean-Noël Barrot a affirmé que cette étudiante "n’a pas sa place en France". Le ministre a confirmé son expulsion sans préciser sa destination. Cette pause durera tant que la lumière ne sera pas faite sur l’affaire. Il a aussi assuré qu’aucune nouvelle évacuation depuis Gaza n’aura lieu avant que l’enquête ne soit bouclée. Les contrôles de sécurité seront réévalués pour tous les Gazaouis déjà arrivés sur le territoire.
Une décision aux répercussions diplomatiques
Le chef de la diplomatie française a pointé des failles dans le filtrage des profils. Ces contrôles renforcés font suite à des "failles" dans les vérifications de sécurité. Le gouvernement veut s’assurer que de tels incidents ne se reproduisent pas. Cette affaire soulève des questions sur les critères d’accueil des réfugiés, alors que la situation humanitaire à Gaza reste critique.