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Un transport compliqué pour un bouledogue sensible
Ewok, un bouledogue français âgé de quatre ans, n’a jamais posé ses pattes en Martinique. Il est mort dans sa caisse de transport sur le tarmac d’Orly, le 19 juin, alors qu’il devait embarquer avec sa famille sur un vol Corsair, comme le relate Le Parisien. Ses maîtres, un couple originaire de Toulouse avec leurs trois enfants, avaient tout organisé pour l’emmener avec eux lors de leur déménagement. Cependant, plusieurs compagnies considèrent que ces chiens à nez plat sont trop fragiles pour voyager ainsi. Par exemple, Air France interdit depuis 2019 le transport en fret des bouledogues et autres races similaires. Corsair accepte des exceptions lors de déménagements, mais sous conditions très strictes, notamment une décharge signée et un transfert via une société de fret informée des risques.
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Une mort tragique et une prise de responsabilité contestée
Le jour du départ, après plus de deux heures de retard puis l’annulation du vol, la famille n’a plus eu de nouvelles d’Ewok. Il a été retrouvé mort, sans eau dans sa gamelle, alors que la chaleur était importante et que la climatisation manquait, comme précisé à France 3 Régions. La compagnie rejette sa responsabilité, affirmant avoir respecté les protocoles en vigueur et soulignant l’absence de problème technique ou climatique. Elle ajoute que cette issue tragique illustre les risques propres à ces races sensibles. Malgré tout, Corsair a remboursé les frais de transport et pris en charge la crémation, tandis que les propriétaires ont déposé plainte, cherchant des réponses, relaient d’autres médias comme Ouest-France.
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