
Google Map
Comme le rapporte le quotidien en ligne 2424.mg, lundi 19 et mardi 20 mai, les responsables des Mines et de l’Environnement ont tenté de dissiper les craintes environnementales et sociales.
Pas d’exploitation en zone protégée, selon le ministre de l’Environnement
Max Fontaine, ministre de l’Environnement, a affirmé dans une vidéo publiée sur Facebook que la zone protégée de Ranobe PK32 ne sera pas touchée. Selon lui, 95 % des terres concernées par le projet sont des savanes et broussailles, et seuls quelques baobabs en bordure de zone pourraient être affectés.
Il admet que tout projet minier a un impact, mais insiste sur les mesures de compensation prévues : reboisement, protection des zones sensibles et appui aux populations locales. Il rappelle également que l’étude d’impact environnemental et social (EIES) a été mise à jour à la demande de l’État.
Lutte contre la pauvreté et retombées locales
Le ministre souligne que le véritable danger pour l’environnement, c’est la pauvreté. Il affirme que le projet minier apportera des emplois et des sources de revenus alternatives, comme l’apiculture. Ces engagements font partie des exigences posées à Base Toliara pour l’obtention de l’autorisation d’exploitation.
Aspects techniques : rassurer sur les forêts
De son côté, Herindrainy Olivier Rakotomalala, ministre des Mines, met en avant la distance entre la zone d’exploitation et la forêt des Mikea. Il précise que l’extraction se fera par petits blocs de 2 hectares dans les couches de sable superficielles, sans creuser les strates profondes ni toucher aux forêts voisines.