
ARNAUD ANDRIEU/SIPA
Plusieurs chantiers sont en cours : installations sportives, hôtels, et sites balnéaires. L’enjeu est double : réussir l’événement et relancer l’économie locale.
Des équipements sportifs en construction
La Fédération comorienne de football supervise la modernisation du stade de Mitsamiouli. Un nouveau centre technique est en chantier. Il comprendra deux bâtiments avec gradins, vestiaires, salle de sport et dortoirs pour les académiciens. La capacité prévue est de 1 000 à 1 500 spectateurs. Les travaux sont menés par la société comorienne SCPMC. La livraison est attendue pour début 2027, avant la tenue des Jeux.
La présence d’un gymnase est également planifiée. La mairie prévoit sa construction dans le calendrier officiel des infrastructures liées à l’événement sportif. L’édile de la ville, Chamsoudine Soulé, affirme que ces installations seront accompagnées de rénovations dans le secteur touristique.
Des hôtels et des sites touristiques à valoriser
L’ancien hôtel Galawa, établissement emblématique de la région, figure parmi les priorités. Bien que fermé depuis plusieurs années, sa réhabilitation est envisagée. L’hôtel Maloudja est également mentionné comme site d’accueil. D’autres lieux touristiques comme Panga Shuwa et le Trou du Prophète font partie des atouts à exploiter.
L’hôtel Océan Voyage, situé en bord de mer, entame lui aussi des travaux. Une nouvelle salle de conférence est en construction. Selon les propos de Vanessa Anjara, responsable de la restauration de l’établissement relayée par RFI, la plage constitue un avantage pour accueillir les visiteurs attendus.
Une relance touristique attendue
Entre la fin des années 1980 et le début des années 2000, Mitsamiouli attirait de nombreux touristes internationaux. Aujourd’hui, la concurrence régionale est forte. Les Seychelles, les Maldives et l’île Maurice captent l’essentiel du tourisme dans l’océan Indien.
Les Jeux de 2027 représentent donc une chance unique. La commune veut en faire une vitrine pour redynamiser son image et son économie. Encore faut-il que les projets en cours soient finalisés à temps. À ce jour, certains travaux, notamment ceux de l’hôtel Galawa, sont suspendus. Un retard qui pourrait compromettre les ambitions locales si aucune solution n’est trouvée rapidement.