Volodymyr Zelensky accuse Moscou de vouloir éviter un sommet avec Vladimir Poutine

Un refus d’avancer vers le dialogue

Volodymyr Zelensky estime que Vladimir Poutine cherche à éviter une rencontre destinée à mettre fin à la guerre en Ukraine. Selon lui, les messages envoyés par le Kremlin montrent une absence de volonté politique. Il a dénoncé une stratégie russe visant à se soustraire à l’organisation d’un sommet bilatéral. L’Ukraine insiste pourtant sur la nécessité d’une réunion directe entre les deux présidents pour avancer, rapporte Le Parisien.

Intensification des attaques russes

Plutôt que d’organiser une rencontre, la Russie a lancé de nouvelles frappes massives. L’armée de l’air ukrainienne a signalé 574 drones et 40 missiles en une seule nuit. Deux civils ont perdu la vie, l’un à Kherson et l’autre à Lviv. À Moukatchevo, une société américaine a été gravement endommagée, causant 23 blessés. Volodymyr Zelensky accuse Moscou d’avoir ciblé volontairement un site appartenant à des intérêts américains. Ces attaques confirment, selon Kiev, la stratégie russe d’escalade militaire.

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Les réactions américaines restent prudentes

À Washington, Donald Trump suit la situation avec attention. Après sa rencontre avec Poutine en Alaska puis avec Volodymyr Zelensky, il avait annoncé vouloir faciliter un sommet. Jeudi, il a reconnu que les chances de paix ne seraient claires que dans deux semaines. Le président américain a évoqué la possibilité d’une autre approche si aucun progrès n’était constaté. Pour le moment, Moscou insiste sur une préparation longue et refuse de fixer une date.

L’Ukraine se tourne vers la dissuasion

En parallèle, Kiev poursuit ses efforts militaires. Volodymyr Zelensky a annoncé le test d’un missile de longue portée, baptisé « Flamingo », capable d’atteindre 3 000 kilomètres. Il a aussi proposé la Suisse, l’Autriche ou la Turquie comme lieux de négociations, tout en rejetant la Hongrie jugée trop proche de Moscou. Paris a dénoncé le manque d’initiative du Kremlin, tandis que Moscou a averti que toute présence militaire européenne en Ukraine serait inacceptable. Face à l’impasse, Kiev cherche à renforcer ses moyens de défense et à diversifier ses alliances diplomatiques.