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Une attaque massive dans un quartier résidentiel
Kiev s’est réveillée jeudi sous le choc d’un bombardement particulièrement violent. Des missiles et drones russes ont visé la capitale ukrainienne à l’aube, frappant notamment un immeuble dans le district de Sviatochynski. Dix corps ont été extraits des décombres, dont celui d’un enfant âgé de deux ans. Le ministère de l’Intérieur a confirmé un bilan de 26 morts, dont trois enfants. Le chiffre est en hausse après les 16 décès annoncés dans un premier temps. L’attaque a également fait 159 blessés, dont 16 enfants, rapporte BFMTV.
Des frappes étendues à d’autres régions
Outre Kiev, la région de Zaporijjia a également été touchée dans la nuit. Un obus est tombé sur une maison à Vesselianka et a causé la mort d’un homme de 63 ans. Selon l’administration militaire régionale, les frappes de jeudi figurent parmi les plus meurtrières depuis le début de l’invasion russe en Ukraine en février 2022. Face à l’ampleur de la tragédie, la municipalité de Kiev a décrété une journée de deuil national. Les secours sont toujours mobilisés sur les sites touchés, à la recherche d’éventuels survivants.
Des réactions fermes sur la scène internationale
Volodymyr Zelensky a dénoncé ce qu’il qualifie de "spectacle meurtrier" imposé par la Russie. Le président ukrainien appelle alors à une transformation politique à Moscou. Aux États-Unis, Donald Trump a jugé les frappes "écœurantes" et a annoncé de nouvelles sanctions. Le président américain a donné un délai de dix jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à l’agression, sans toutefois garantir l’efficacité de ces mesures. La guerre en Ukraine continue de s’imposer comme le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
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