
Illustration - SETBOUN MICHEL/SIPA
Voyage perturbé
Le navire SH Diana de la compagnie britannique Swan Hellenic a connu un imprévu majeur. Le bateau avait quitté Le Cap (Afrique du Sud) le 13 novembre pour une croisière de trois semaines vers l’Antarctique. Mais à la suite d’un problème technique, ils ont dû dévier la trajectoire vers Ushuaïa (Argentine), une autre destination appréciée des voyageurs. Ce changement a déçu plusieurs passagers.
Une compensation jugée insuffisante
La compagnie a donc proposé un remboursement de 50 % du prix de la croisière ou un crédit de 65 % pour un futur voyage. Cela n’a cependant pas suffi à apaiser le mécontentement de certaines personnes. Un groupe de passagers, principalement russes, ont réagi de manière radicale en lançant une grève de la faim. "Pour la plupart d’entre nous, c’est la première fois que nous visitons l’Antarctique, et pour beaucoup d’entre nous, c’est peut-être la dernière fois", aurait expliqué l’un d’entre eux à la compagnie.
La réponse de la compagnie
Pour ces personnes, la compensation proposée par la compagnie est loin de compenser leur déception. Le directeur de Swan Hellenic, de son côté, estime que cette grève est "contre-productive". D’après ce responsable, l’offre de compensation est bien supérieure à ce qui est légalement requis, à environ 30 %.