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Benjamin Netanyahou ne veut plus entendre parler du Hamas à Gaza
Mercredi 2 juillet, à quelques jours d’une rencontre avec Donald Trump, le Premier ministre israélien a exprimé sa détermination à éliminer le mouvement islamiste "jusqu’à la racine". Dans un discours ferme, il a insisté sur la libération de tous les otages, qu’il place au cœur de ses priorités. Pour Tel-Aviv, une paix durable est impossible tant que le Hamas reste actif dans l’enclave palestinienne.
Un cessez-le-feu difficile à envisager
Cette posture contraste nettement avec l’appel de Washington, où le président américain presse pour une désescalade rapide. Alors que le conflit dure depuis près de 21 mois, l’idée d’un cessez-le-feu se heurte à de nombreux obstacles. Des divisions apparaissent au sein du gouvernement israélien, certains ministres rejetant toute trêve sans une élimination complète du Hamas.
Entre exigences sécuritaires et urgence humanitaire
Malgré les appels du président américain à un cessez-le-feu, la situation sur le terrain est complexe. Les négociations n’ont pas encore abouti à un accord concret. Les familles des otages, réunies au sein du Forum des familles, ont exprimé leur frustration et leur colère, reprochant au gouvernement de ne pas exploiter toutes les opportunités pour libérer leurs proches. Ce climat tendu illustre la difficulté de concilier la quête de sécurité d’Israël avec les impératifs humanitaires.
Sources : Le Figaro, BFMTV
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