
Presidential Office of Ukraine/DPA/SIPA
Une mobilisation européenne inédite
Donald Trump accueille Volodymyr Zelensky à Washington ce lundi 18 août. Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président finlandais Alexander Stubb accompagnent le président ukrainien aux Etats-Unis. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN, ont également confirmé leur présence. Après un sommet Trump-Poutine en Alaska sans résultat concret, cette réunion représente la première rencontre d’ampleur depuis le début de l’invasion en février 2022. Elle illustre un effort diplomatique intensif des Européens pour peser sur la suite des négociations, rapporte BFMTV.
L’unité comme message politique
La « coalition des volontaires », rassemblant les principaux soutiens de Kiev, a préparé ce sommet lors d’une visioconférence dimanche. Les échanges ont porté sur les conditions possibles d’un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie. Emmanuel Macron a insisté sur le fait que Moscou ne cherche pas un compromis, mais la reddition de Kiev. Le chef de l’État français souhaite que les Européens soient associés à toutes les discussions futures, car aucune décision territoriale ne peut être envisagée sans la participation de l’Ukraine. Pour Zelensky, cette démonstration d’unité traduit une solidarité essentielle face aux pressions russes.
La question des garanties de sécurité
Au cœur des débats figure la protection militaire de l’Ukraine. Donald Trump a évoqué un dispositif inspiré de l’article 5 de l’OTAN, mais en dehors de l’Alliance, considérée par Moscou comme une menace. Ursula von der Leyen a qualifié cette idée de « pas historique », tandis que Giorgia Meloni a souligné l’importance d’une clause engageant tous les partenaires occidentaux. Pour Washington, la Crimée et l’adhésion de Kiev à l’OTAN restent cependant exclues. De son côté,Volodymyr Zelensky a affirmé vouloir mettre fin au conflit rapidement, mais uniquement par une paix durable, note Le Figaro. Cette position sera au centre des discussions à la Maison-Blanche.
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