
Michael Nigro/PACIFIC PRE/SIPA
Une bibliothèque occupée par des manifestants pro-Gaza
Début mai, une bibliothèque emblématique de l’université Columbia a été occupée par environ 80 manifestants. Leur objectif : protester contre les opérations militaires israéliennes à Gaza. Comme rapporté par la plateforme Lefigaro.fr, l’université a immédiatement alerté la police après avoir constaté les faits.
Des sanctions allant jusqu’à l’exclusion définitive
Dans un communiqué publié mardi 22 juillet, l’université américaine indique que des sanctions ont été prononcées la veille. Le Comité des affaires judiciaires de l’université a évalué le niveau d’implication de chaque étudiant. Il a aussi pris en compte d’éventuels antécédents disciplinaires.
Les mesures appliquées varient selon les cas. Elles vont de simples avertissements à des suspensions de un à trois ans. Dans certaines situations, l’université a prononcé l’exclusion définitive.
Columbia précise que ces actes enfreignent les règles internes. "Toute perturbation des activités universitaires constitue une violation des politiques et du règlement de l’université qui entraîneront nécessairement des conséquences", rappelle l’établissement.
Columbia sanctionnée par le gouvernement fédéral
La mobilisation étudiante n’a pas échappé aux autorités fédérales. Des figures politiques, comme le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, ont dénoncé ces protestations. Il a qualifié les participants de "voyous pro-Hamas." L’administration Trump, quant à elle, critique la gestion de ces mouvements.
Dans ce contexte, le gouvernement a gelé des financements destinés à Columbia. Il s’agit de subventions de recherche fédérales, dont le montant s’élève à plusieurs centaines de millions de dollars. D’autres universités sont également visées par des pressions similaires.