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Donald Trump se défend : "Je ne suis pas un dictateur"
Donald Trump a affirmé que "beaucoup d’Américains aimeraient avoir un dictateur", mais qu’il n’en est pas un. "Je n’aime pas les dictateurs. Je ne suis pas un dictateur. Je suis un homme doué de beaucoup de bon sens et intelligent", a-t-il affirmé. Il a défendu l’usage de la Garde nationale à Washington pour le maintien de l’ordre : "Vous envoyez l’armée et, au lieu de vous féliciter, ils vous accusent de prendre d’assaut la république."
Nouveau décret sur le drapeau américain
Lors de cette intervention, Donald Trump a signé un décret qui sanctionne quiconque profane un drapeau américain : "Si vous brûlez un drapeau, vous aurez un an de prison, sans libération anticipée." Les détenteurs de visa qui commettent l’infraction pourraient perdre leur autorisation d’entrée. Ces mesures entrent en contradiction avec une décision de la Cour suprême de 1989, qui protège cet acte au titre de la liberté d’expression.
Par ailleurs, le milliardaire a également annoncé vouloir renommer le ministère de la Défense en "ministère de la guerre." Selon ses dires, relayés par le site 20minutes.fr, le mot "défense" est trop "défensif", et le ministère doit aussi être offensif. Il a suggéré qu’il pourrait procéder sans l’accord du Congrès.
Critiques contre des gouverneurs démocrates
Il a ciblé plusieurs responsables démocrates. Il a notamment qualifié JB Pritzker, gouverneur de l’Illinois, de "sagouin." De son côté, Pritzker a fustigé "un aspirant dictateur" et l’usage de l’armée pour réprimer les dissidents. Donald Trump a également reproché à Gavin Newsom, gouverneur de Californie, et à Wes Moore, du Maryland, que leurs partis ne font pas correctement leur travail.
Maintien de l’ordre à Chicago et préparation de la Coupe du monde
Sur sa lancée, Donald Trump a évoqué la possibilité d’envoyer des forces fédérales à Chicago, sur le modèle de Washington. Il a ajouté que la capitale fédérale serait "impeccable" pour accueillir la Coupe du monde de football.