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Terre d’accueil
Le gouvernement rwandais confirme avoir engagé des pourparlers avec Washington pour l’accueil de migrants expulsés du territoire américain. Cette annonce a été faite dans la soirée du dimanche 4 mai par le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, lors d’une interview diffusée à la télévision publique. Kigali s’inscrit ainsi dans une continuité diplomatique amorcée ces dernières années, en se proposant comme terre d’accueil pour des ressortissants indésirables en Occident. En 2022, un accord avait été conclu avec le Royaume-Uni pour l’installation de plusieurs milliers de demandeurs d’asile, un projet finalement abandonné en 2024 après l’arrivée au pouvoir de Keir Starmer.
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"…et elles en sont encore qu’à leurs débuts"
Concernant le partenariat envisagé avec les États-Unis, les autorités rwandaises précisent que les négociations sont encore en phase exploratoire. Aucun dispositif précis n’a encore été fixé. Le ministre a toutefois souligné la volonté de son pays d’avancer dans ce dialogue, tout en restant prudent quant à l’issue de ces discussions encore peu avancées. "Nous n’avons pas encore atteint un stade où nous pouvons dire exactement comment les choses vont se dérouler, mais les discussions sont en cours... et elles en sont encore qu’à leurs débuts", a-t-il dit dans des propos relayés par les médias comme Le Figaro et Reuters.
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