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"…dans des conditions inhumaines"
"Des enfants, des femmes, des hommes, expulsés de la Tunisie vers la Libye, vivent dans des conditions inhumaines", a écrit Gims sur son compte Instagram. "Je ne peux maintenir ma venue en Tunisie, prévue le 11 août prochain", continue-t-il, et "je ne sais pas où sont les solutions. Mais cette détresse extrême est insoutenable". Le jeudi 27 juillet, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a lancé un appel urgent pour trouver des "solutions immédiates" afin de secourir des centaines de réfugiés et de migrants, qui sont coincés près des frontières de la Tunisie avec la Libye et l’Algérie depuis plusieurs semaines.
La situation est particulièrement critique pour ces migrants africains qui ont été chassés de la ville tunisienne de Sfax, le principal point de départ pour les départs clandestins vers l’Europe, notent les médias nationaux comme Le Figaro. Les affrontements survenus le 3 juillet, au cours desquels un Tunisien a perdu la vie, ont exacerbé la situation précaire dans laquelle se trouvent ces personnes.
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Coincés dans le désert
Les agences de l’ONU pour les réfugiés (HCR) et les migrants (OIM) alertent que ces migrants "sont coincés dans le désert, confrontés à une chaleur extrême et sans accès à un abri, à de la nourriture ou à de l’eau". Lundi 31 juillet, le gouvernement libyen déclarait que "cinq corps non identifiés appartenant à des immigrants illégaux de nationalité africaine" ont été découverts près de la frontière avec la Tunisie. Cette tragique découverte témoigne des risques et des dangers auxquels sont confrontés de nombreux migrants qui cherchent à traverser la région pour atteindre l’Europe dans des conditions dangereuses.
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