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Pourquoi planifier sa pause au travail
Prendre un moment de répit n’est pas un simple loisir, mais une stratégie visant à réguler notre attention et notre énergie. Après environ 90 minutes de tâche soutenue, notre vigilance diminue naturellement : la concentration se fragmente, les erreurs se multiplient et le niveau de stress grimpe. En planifiant une courte parenthèse, on offre à notre cerveau l’opportunité de se ressourcer, de digérer les informations accumulées et de revenir plus alerte. Cette pause structurée renforce également la capacité à résoudre des problèmes, en donnant à l’inconscient le temps de croiser les idées et de générer des solutions innovantes. Ainsi, la pause programmée devient un levier de productivité, loin d’être une perte de temps.
Le créneau idéal : mi-matinée
Les études en chronobiologie soulignent l’existence de pics de performance cognitive en début de journée, suivis d’une baisse progressive vers la fin de matinée. C’est à ce moment, aux alentours de 11 h, que notre cerveau a accumulé suffisamment d’efforts pour nécessiter une coupure, tout en restant encore en phase active. Une pause de dix minutes entre 11 h et 11 h 15 permet d’optimiser le retour au travail : on profite à la fois de la fraîcheur mentale restante et de l’effet revitalisant du repos. Pendant cet interlude, éloignez-vous de l’écran, étirez-vous, respirez profondément ou échangez quelques mots avec un collègue. De retour à votre bureau, vous constaterez un regain d’énergie et une concentration renouvelée, propices à affronter la suite de la journée avec dynamisme.